Compte-rendu
de l’assemblée générale du 13 octobre 2011
1 Décompte des
présents, ouverture de l’assemblée
Présents :
Les membres du bureau : Président : Michel DELAY, vice-présidents :
Jacques GRELU et
Thierry VALETTE, secrétaire : Michel
DUBOIS DUNILAC, secrétaire adjoint : Alain MONFORTE, trésorier : Patrick
PORCHERON, trésorier adjoint Daniel BLIN
Les
autres membres du comité de direction : Jean-Louis ALLA, Hervé CARAYON, Robert LAPEYRE, Jean-Philippe RESSY.
Excusés :
Gilbert DUSSAUT, Francine GRANIER, Jean HIBLOT, Marcelle SEUX
La Mairie de Langlade est représentée
par Didier PAQUETTE adjoint délégué à la sécurité, Alain BONNET adjoint
délégué aux travaux.
En
tout 26 adhérents à jour de cotisation présents + 1 adhérent nouveau + quelques
présents venus pour information.
En
tout une quarantaine de participants à la réunion. 17 adhérents ont donné
pouvoir.
Soit
44 votants pour 65 adhérents à jour de cotisation. Le quorum est atteint.
Michel
DELAY, Président déclare l’Assemblée Générale ouverte.
2 Rapport moral
Par
Michel DELAY – Président de l’ULPI
Sans être alarmistes, nous devons être conscients
collectivement (nous, association, habitants de Langlade, autorité locale), du
fait que la quasi-totalité de l’habitat du territoire, à l’exception d’une
partie du vieux village, est concerné par le risque Incendie. Le P.P.R.I.F. est
très précis quant à la définition de zones à haut risque : Comme
d’autres départements du pourtour méditerranéen, le Gard est particulièrement
exposé au risque incendie. Chaque année 25 000 hectares
sont détruits dans toute la
France, dont 80% dans le Sud Est, garrigues, forêts,
arboretum, espaces protégées, faune, flore constituent un patrimoine
irremplaçable qui peut disparaître en quelques heures. Au-delà de ces pertes
environnementales, le feu peut entrainer des drames humains, parfois mortels ou
handicapants à vie et la destruction de biens personnels ou collectifs.
La vigilance permet de les éviter.
(Extrait de la
brochure du Conseil Général Risques Incendie)
La
Prévention ça ne se
voit pas, ou si peu…
La
Prévention ne se
comptabilise pas en terme de résultat, ou si peu, surfaces débroussaillées,
surveillance etc.
La
Prévention n’a pas de
résultat porteur d’un message politique d’envergure extraordinaire…
La
Prévention ne fait pas
la 1ère page des journaux télé ou papier… les grands incendies oui.
Ce qui permet d’éviter les catastrophes, la
prévention, n’est pas visible, n’est pas quantifiante, n’est pas palpable. C’est le propre de toute action préventive, cela
nécessite une volonté, un véritable acte de foi. Prévenir c’est guérir, dit-on.
L’OBJECTIF DE L’ANNEE ECOULEE était de
réaliser la liaison entre toutes les opérations de débroussaillement réalisées
jusqu’à aujourd’hui pour créer une continuité à la périphérie des zones
construites et établir un coupe-feu sans cul de sac permettant l’accès des
véhicules d’intervention (si nécessaire)
Projection de 10 images
Par secteur, faisons l’inventaire de ce qui a été fait
par tous les acteurs : particuliers, chantiers ULPI, mairie, sous
différentes formes et ce qui reste à faire. Travail réalisé à partir du terrain et numérisé par
Jean HIBLO et Michel DELAY. On notera le travail considérable qui a été réalisé
par tous les acteurs : riverain,
bénévole de l’ULPI, employé de mairie, équipe municipale et son maire et que
chacun soit remercié. Ce travail historique est une marque indélébile pour
l’avenir. Mais nous ne pouvons nous contenter de cela. Il y a
lieu, sans dramatisation et simplement, d’élaborer à partir de cet existant un
plan général de protection avec :
1) la localisation des accès au coupe feu, quartier
par quartier
2) la localisation des voies de circulation avec les pistes de
retournement possibles, le bouclage entre elles pour permettre une évacuation
de secours.
3) la localisation des bornes d’incendie et leur
accessibilité en tout point à la périphérie du coupe-feu.
Et toutes autres mesures qui se rattachent à un tel
plan.
Plus que jamais, et c’est
notre objectif à l’ULPI, il y a nécessité de mettre en place un dispositif
d’intérêt général, de protection, de surveillance, d’intervention, et de
maintenance de façon pérenne.
L’ULPI a fait durant ses 27 années d’existence un
travail considérable quantifiable :
- en moyenne 5 à 6 chantiers par an soit un peu plus
d’un hectare chaque année,
- l’organisation de surveillances incendie sur
l’ensemble de la commune,
- des actions de sensibilisation,
d’information, des films, des débats des reportages télé ou des articles de
journaux
- des interventions auprès des élus etc.
- participation à la création d’instances telles que
le SIVU des garrigues
- être présents dans les instances concernées par le
sujet au niveau local et départemental.
L’ULPI a rempli
sa mission de prévention et ses membres peuvent en être fiers. Le résultat est
là comme nous venons de le constater.
L’ULPI continue et continuera d’agir . L’ULPI continuera de sensibiliser chacun et chacune,
d’interpeller les élus. L’ULPI dit ce qu’elle a toujours dit : le risque
incendie est majeur sur la commune. Il y a lieu de s’organiser et d’agir en
conséquence, de développer une véritable « culture du risque » et de
se donner les moyens d’actions adaptés.
Par la voix de son président, l’ULPI lance un cri
d’alarme : nous ne pourrons guère aller plus loin. La nature résiste,
grandit se développe, se renouvelle constamment. L’espace se ferme et la
réglementation s’acharne sur les riverains de l’interface et crée des
disparités. Il nous faut des moyens plus importants. Ce ne doit pas être le fait du prince à l’occasion d’attribution de
subventions…… Il nous faut une vraie
stratégie de la prévention portée par l’ensemble de la population et ses
représentants. Il nous faut une vraie prise en charge
collective portée par un projet municipal et budgété comme tel. Le PPRIF
en est le schéma directeur.
BILAN D’ACTION 2010/2011
Le bilan des activités seront présentées dans le
rapport d’activités et le rapport financier qui vont suivre.
Je voudrais dire que cette période
2010/2011 a été riche en évènements marquants pour l’ULPI et la
prévention :
-
un nouvel arrêté
en avril 2010 qui prend un peu plus en compte la réalité du terrain et les
particularités par massif voire par commune si celle-ci propose à l’initiative
du maire un plan qui prend en compte les spécificités de son territoire et
définit les modalités de réalisation des travaux de débroussaillement.
-
deux rencontres
avec l’équipe municipale et son adjoint chargé de la sécurité : rencontres
fructueuses qui ont permis quelques avancées et notamment une meilleure
compréhension de notre rôle et de l’importance de la prévention pour Langlade.
- la concrétisation d’une certaine
continuité des interfaces forêt-habitat dont nous avons déjà parlé. Il y a lieu
de remercier encore une fois les riverains et les bénévoles de l’ULPI qui y ont
participé.
- la nouvelle organisation de la surveillance
incendie qui nous a permis une meilleure couverture dans le temps et une
vigilance journalière plus opérationnelle en adéquation avec le dispositif
départemental de surveillance.
- enfin la promesse d’achat par la
commune d’une 2ème débrousailleuse mise à disposition à l’ULPI avec une subvention pour les frais de
carburant et d’entretien.
- une ombre à ce tableau donne une
note un peu pessimiste : la diminution
importante de l’engagement du SIVU des garrigues, de ses membres et la
diminution des moyens financiers pour l’entretien des pistes DFCI. Nous avons
un peu l’impression que tout cela devient secondaire, sans importance. La
prévision de reprise par l’agglo permettra peut-être une relance et des moyens
nouveaux.
- pas de suite au projet de coupure du
combustible entre Langlade – Milhaud et Bernis, projet animé par la DDAF de l’époque et la SAFER.
- une note optimiste : l’équipe
municipale, chargée des questions de sécurité, souhaite poursuivre voire
amplifier le partenariat avec l’ULPI. Elle déclare vouloir faire dans
l’inventaire de l’état des pistes DFCI sur la commune et s’engager à faire les
travaux préconisés par le PRIF.
- un point d’ordre ou plutôt de
règlement : malgré notre expertise, nous n’avons pas, nous l’ULPI, de
mission de contrôle, ni de police. Notre mission est de sensibiliser au risque
et d’alerte lorsqu’il y a danger. A ce titre, je dois ici au nom de l’ULPI
rappeler solennellement à Monsieur le Maire sa mission d’officier de police
pour faire respecter l’obligation de débroussailler pour quelques propriétaires
récalcitrants. Il y a un réel danger pour le voisinage et l’environnement
immédiat est menacé.
EN CONCLUSION :
Nous devons rester mobilisés sur la prévention,
l’économie va mal… on n’a pas de sous… il faut réduire les dépenses… la
prévention n’est pas prioritaire ! Nous devons combatte cette fatalité et
rester mobilisés.
Prévenir, protéger, contribuer à valoriser notre
environnement exceptionnel et le préserver pour les générations futures est un
enjeu majeur pour notre société.
Nous devons nous efforcer de développer une véritable
« culture du risque » pour atteindre cet objectif commun. Chacun de
nous a sa part de responsabilité. Notre association d’intérêt public incarne
cette volonté et sollicite la poursuite et le développement du partenariat avec
la mairie pour une plus grande efficacité d’intérêt général.
2 Rapport
d’activités
Bilan chantiers 2010-2011
Présenté
par Michel DUBOIS DUNILAC
Pour la campagne 2010-2011, nous avons encore
diversifié les lieux d’intervention. Le but recherché est de garantir une
continuité de l’interface forêt habitat et faciliter l’intervention des
services de secours tout en assurant une continuité du cheminement. Nous avons amorcé des jonctions entre les différents chemins, toujours
en limite de zones habitées. Ont été commencées ainsi des liaisons
entre :
- chemin
de la Coste et chemin de Vigne Croze.
- chemin
de Vigne Croze et chemin des Combes.
Bien sûr quelques interventions ont consisté
à assurer le rafraîchissement des endroits ou l’on est déjà intervenu :
Lauzières, Draille sud (2 endroits), Comminques
1) Samedi 16 et dimanche 17 octobre : Chemin
de La Coste coté gauche.
2) Samedi 20 et dimanche 21 novembre : En
face du lotissement «Le parc des Lauzières» Il s’agit surtout d’entretien
d’un endroit où l’on a déjà travaillé. Amorce d’une jonction au lieu dit «Le
Cabanis».
3) Samedi 11 et dimanche 12 décembre : Chemin
de la Draille 2 (sud) au N°536. Il s’agit d’entretenir et d’étendre une zone
déjà traitée
4)
Samedi
15 et dimanche 16 janvier : Draille sud
rafraîchissement au n° 350
5)
Samedi
12 et dimanche 13 février : Chemin de
Vigne Croze (liaison avec les Combes et avec La Coste)
6)
Samedi
12 et dimanche 13 mars : Chemin de la
Coste coté droit (liaison avec Vigne Croze)
7)
Samedi
16 et dimanche 17 avril : Route de
Bernis : liaison avec les Combes
8)
Samedi 21 mai : Comminques, chantier et repas
de clôture avec repas tiré du sac, les boissons et grillades étant offertes par
la Mairie.
Prochain
chantier 2011-2012 Samedi 22 et dimanche
23 octobre Chemin de la Coste
Rondes
de surveillance
Présenté par Patrick PORCHERON
Cette été a vu une organisation des rondes
différente de celle des années précédentes. Chaque jour en période de risque (90
jours du 15 juin au 15 septembre), une personne assure une vigilance de 11h à
18h, tandis que d’autres assurent des rondes de 13h à 16h. En cas de sinistre
découvert lors d’une ronde, outre les services de secours, il faut prévenir la
personne qui est de vigilance ce qui nécessite une bonne organisation du
tableau de service. Malgré une période de mise en route hasardeuse, 85% du planning
à été assuré. La méthode est perfectible et sera améliorée la saison prochaine.
Pour cette année, il n’y a pas eu de fait
alarmant. Il faut remarquer tout de même que l’été n’a pas été des plus
secs !
3 Rapport financier
Présenté par Patrick PORCHERON Trésorier

Recettes : Il y a 65 adhérents à jour en 2011 (99 en
2009, 78 en 2010).
La subvention mairie de 1000 € correspond en
fait aux subventions de 2 exercices, la subvention de 2010 ayant été versée
après la clôture des comptes 2009-2010.
Dépenses :
Fonctionnement : peu de dépenses, hormis
l’assurance et les consommables, l’entretien du matériel étant assuré en grande
partie par nous-mêmes.
Investissement : nous avons acquis une
remorque qui facilite le rangement du matériel et son stockage entre 2
chantiers. Une provision a été budgétée en vue de l’acquisition d’une
tronçonneuse élagueuse ainsi que pour l’aménagement de la remorque de façon plus
fonctionnelle.
4 Vote des trois rapports
L’assistance
n’ayant pas de remarque à formuler, il est procédé au vote d’approbation des 3
rapports à main levée.
Les trois rapports sont approuvés à
l’unanimité.
5 Débat, Questions
diverses
Typologie des causes d’incendie
Présentation par
Jacques GRELU, Vice-président de l’ULPI, Ingénieur Général
honoraire du Génie Rural des Eaux et Forêts.
A partir de la base de données Prométhée qui
recense depuis 1973 tous les incendies de forêt ayant eu lieu en forêt
méditerranéenne, on peut établir une statistique des causes des incendies en
général
Chaque feu à fait l’objet d’une enquête dont
le résultat est consigné sur la fiche correspondante.
On peut critiquer le degré de fiabilité dans
la connaissance des causes réelles d’incendie pour des raisons de bon sens. En
effet, lorsqu’un feu a démarré de façon suspecte, s’il n’est pas prouvé que
l’origine est criminelle, le rapporteur mentionnera : origine inconnue.
Compte tenu de cette réserve, on obtient les
résultats suivants : Causes naturelles 8% ; Accidentelles
39% ; Travaux
21% ; Malveillance
9% ; Loisirs
23%.
On peut noter que 92 % des causes sont
humaines !
Questions
diverses :
Il était prévu l’achat par la Mairie d’une
débroussailleuse, qui serait mise à disposition de l’ULPI pour ses chantiers. A
la question « ou en est on de ce projet ? » Alain BONNET adjoint
délégué aux travaux répond : « Pas inscrite au budget, faute de moyens. »
Sans explication supplémentaire.
Didier PAQUETTE adjoint à la sécurité :
Il y a eu 2 rencontres Mairie-ULPI, avec l’engagement mutuel de se voir 2 fois
par an.
Michel DELAY : Depuis quelques années
l’ULPI et la Mairie ont eu des échanges fructueux notamment pour l’élaboration
du Plan Communal de Sauvegarde.
Didier PAQUETTE souligne l’importance de la
réflexion partenariale avec la commission sécurité.
Jean-Louis ALLA déplore que les habitants ne
voient pas la complémentarité qui existe entre l’ULPI et la Mairie. Il faut
informer.
Jean-Claude DARDAILHON : les chantiers
s’apparentent à un travail de « Shadocks », la bonne volonté s’use et
l’âge arrivant !....... Il faut résoudre le problème de fond.
Michel DELAY rappelle les obligations de
faire une zone débroussaillée lors de l’extension des zones habitables. Ceci
résulte du PPRIF approuvé sur LANGLADE.
6 Election du comité de direction.
DUSSAUT Gilbert démissionne pour raison de
santé.
Sont élus depuis 3ans donc démissionnent :
CARAYON Hervé, GRELU Jacques, LAPEYRE Robert,
MONFORTE Alain, SEUX Marcelle.
Ils sont de nouveau candidats
Il y a deux nouveaux candidats: DARDALHON
Jean-Claude et DEVESA Gérard
Tous sont élus à l’unanimité. Le comité de
direction est ainsi composé de 17 membres :
ALLA Jean-Louis,
BLIN Daniel, CARAYON Hervé, DARDALHON
Jean-Claude, DELAY Michel, DEVESA
Gérard, DUBOIS DUNILAC Michel, EBOUNDA Robert, GRANIER Francine, GRELU
Jacques, HIBLOT Jean, LAPEYRE Robert, MONFORTE Alain, PORCHERON Patrick, RESSY
Jean-Philippe, SEUX Marcelle, VALETTE Thierry.
Le comité se réunira
pour élire les membres du bureau
L’assemblée générale est levée et les
participants sont invités à partager le verre de l’amitié.
Le Président
Le Secrétaire
Le Trésorier
Michel DELAY Michel
DUBOIS DUNILAC
Patrick
PORCHERON