Destinataire :
- Le président de la République
- La secrétaire d'état chargée de l'environnement
- Le président de la région Paca
Langlade le 19 Décembre
Monsieur le Président de la République,
J’ai l’honneur de solliciter de votre haute
bienveillance l’examen de la situation de notre commune de Langlade (Gard)
au regard de l’application de l’arrêté préfectoral n°2006 131-4 du 11 Mars
2006, relatif à la prévention contre les incendies de forêts.
En effet, notre association U.L.P.I œuvre depuis
1984, date de sa création pour la prévention contre les risques incendies. Nous
organisons régulièrement le week-end des opérations de débroussaillement en
limite de la zone constructible.
Notre souci majeur est bien la prévention contre
les incendies. De ce fait nous ne sommes en rien opposés à l’application de
l’arrêté préfectoral. Toutefois, actuellement, sa mise en application se
fait d’une manière arbitraire et incohérente. On assiste à des contrôles
par des agents de l’O.N.F. qui conduisent systématiquement à un procès
verbal.
L’application entre élagage, débroussaillage et
déboisement manque de discernement, et par peur de la répression on assiste
actuellement de la part des propriétaires à des situations extrêmes, et il
se fait un peu n’importe quoi.
En effet, la responsabilité et le coût qui pèsent
sur les propriétaires mitoyens avec la zone non constructible laissent
apparaître des situations aberrantes. Par exemple, un propriétaire doit
abattre à sa charge entre 200 et 300 arbres qui se trouvent sur les
propriétés voisines. Ce riverain ne peut endosser la totalité de l’opération,
un partage de responsabilité avec la collectivité locale qui a défini les
limites du P.O.S. est à discuter.
Nous souhaiterions donc une concertation avec les
services de l’Etat, afin d’appliquer la réglementation d’une manière la
plus efficace possible en tenant compte des spécificités de chaque zone, et
du risque réel.
Il nous semble en effet important, en ce qui
concerne le débroussaillement de la zone périphérique non constructible,
que se mette en place une véritable concertation. Il y a entre 15 et 20
hectares concernés.
Les riverains, à titre individuel ne peuvent y
arriver, il y a donc lieu de réfléchir sur un véritable programme de
travaux avec consultation d’entreprises pour diminuer les coûts, faire un
travail efficace, éviter de massacrer des espèces comme cela se fait
actuellement, renforcer l’efficacité de l’opération par de véritables pare
feux, prévoir un calendrier raisonnable, réfléchir avec les professionnels
à un recyclage des végétaux, bref, organiser un travail efficace et
cohérent.
A ce jour, notre demande de réunion auprès de
Monsieur le Préfet et ses services concernés, est restée sans réponse.
J’ose espérer qu’une solution pourra être trouvée
afin d’arriver au but recherché par cet arrêté, c'est-à-dire la protection
des personnes et des biens, et la conservation d’un environnement naturel
de qualité.
Je vous remercie de l’aide et du soutien avisé que
vous pourriez nous apporter.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance
de ma considération distinguée.
Le Président
Michel DELAY
Pièces jointes :
1-Statuts de l’U.L.P.I. et déclaration d’existence.
2-Planning des chantiers de débroussaillement
saison 2008 début 2009
3-Remarques de l’U.L.P.I. au sujet de l’arrêté
préfectoral
4-Courrier à Monsieur le Préfet du Gard
5-Courrier à Monsieur le Maire
6-Articles de presse MIDI LIBRE
7-Lettres de particuliers à Monsieur le Maire de
Langlade et Monsieur le Directeur de l’O.N.F.
8-Communication de la Mairie de Langlade sur l’arrêté.
Contacts pris :
Auprès de notre conseiller général
Christian VALETTE pour transmettre un dossier au président du conseil générale
et de la région Languedoc-Roussillon.
Début d'année 2009 :
Remise d'un dossier aux députés, aux
sénateurs et au président de la communauté
d'agglo de Nîmes.
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